Diptyque x HAATCH : 2050, c’est demain !

Pourquoi et comment bâtir une stratégie d’adaptation de son business model ?
Pauline de Rodellec, directrice RSE de la maison Diptyque, raconte comment HAATCH l’a accompagnée dans le questionnement du modèle d’affaires de Diptyque à l’horizon 2050.
Luxe & Cosmétique Mon entreprise dans 10 ans
Publié le 10/10/2025
Minh Tran Kim, Directeur Général de HAATCH et Pauline De Rodellec, Directrice RSE de Diptyque

HAATCH était à l’édition 2025 de Produrable !

Ce fut l’occasion pour nous d’organiser 5 conférences, sur la thématique de la RSE stratégique, véritable boussole au service de la résilience des entreprises.

Retrouvez dans cet article la synthèse de la conférence organisée avec notre client Diptyque. Retrouvez également la captation vidéo intégrale à la fin de l’article.

Retrouvez également le détail de notre accompagnement avec Diptyque en 2024 / 2025

 

 

👥Intervenants

  • Minh Tran Kim, Directeur associé, HAATCHLinkedIn
  • Pauline de Rodellec, Head of CSR, Diptyque ParisLinkedIn

Thématique de la conférence

2050, c’est demain ! Pourquoi et comment bâtir une stratégie d’adaptation de son business model. Retour d’expérience de Pauline de Rodellec, directrice RSE de la maison Diptyque.

Dans cet atelier, avec Pauline de Rodellec, directrice RSE de la maison Diptyque (bougies, parfums, décoration et produits de la maison haut-de-gamme), nous avons présenté au public comment le comité de direction a « stress-testé » son modèle d’affaires en se projetant en 2050 et comment ce travail a vocation à infuser dans le plan stratégique de l’entreprise à horizon 2030.

Synthèse des échanges

Après un travail de double matérialité, l’entreprise a choisi d’aller plus loin avec un atelier prospectif à destination du COMEX animé par HAATCH début 2025.

Quatre scénarios dystopiques (ou utopiques) ont permis au COMEX de se projeter hors du cadre classique, d’identifier des vulnérabilités et d’ouvrir la voie à des pistes de transformation concrètes. En effet, une liste d’idées travaillées en amont ont été présentées pendant l’atelier, avec pour ambition de retenir à la fin de la journée 4 à 5 idées maximum, qui soient déjà structurées, précisées. Pour cela, HAATCH avait préalablement creusé pour chaque enjeu-clé des pistes de transformation, des signaux faibles, des bonnes pratiques, pour nourrir le COMEX et lui permettre de se projeter le plus concrètement possible.

Une grille de notation a notamment aidé à sélectionner un top 5 de projets rapidement activables, alignés avec l’ADN de la maison, entre autres critères. Ce scoring a eu une importance forte, car pour prioriser des idées, il fallait avoir une évaluation la plus objective possible. Parmi les critères utilisés : ce projet apporte-t-il de la valeur ajoutée à l’entreprise ? Ce projet est-il en cohérence avec l’ADN de la Maison ? Ce projet apporte-t-il un impact positif d’un point de vue environnemental ou social ? Ce projet est-il facilement réalisable ? Ce projet est-il innovant par rapport au modèle d’affaires actuel ?

L’exercice a été jugé exigeant mais très structurant, favorisant la prise de conscience et l’appropriation collective des enjeux. 5 projets majeurs sont très vite ressortis des discussions et des évaluations. L’objectif de l’atelier était donc rempli !

“Cette réflexion de long terme avait vocation à permettre d’améliorer la résilience de notre entreprise.” – Pauline de Rodellec

🔑 Enseignements clés à retenir sur le retour d’expérience de la Maison Diptyque

  1. La double matérialité est un point de départ, un état des lieux. Mais il faut prolonger la réflexion au-delà du reporting pour amorcer une stratégie de transformation vers plus de résilience.
  2. Les scénarios prospectifs peuvent permettre de sortir du cadre et d’innover autrement, de sortir d’une vision majoritairement “court-termiste”, en se projetant à 15, 20 voire 25 ans.
  3. L’implication du COMEX est essentielle pour engager la transformation d’une vision stratégique.
  4. Une méthodologie structurée (grille de notation, critères précis) peut permettre de faciliter la priorisation de projets, lors d’ateliers “brainstorm” qui ont parfois tendance à s’éparpiller.

Quelques questions / réponses à retenir !

  1. Q/A : Imaginez-vous qu’à terme, responsable RSE et financier soit un seul et même poste ?

Réponse Pauline de Rodellec : Non, la finance n’est qu’un aspect du business. La RSE doit infuser dans tous les postes, donc c’est plutôt mon poste qui doit disparaître.

  • Q/A : Quelle gouvernance est envisagée désormais pour les 5 projets ?

Réponse Pauline de Rodellec : Le pilotage de ce sujet reste pour l’instant chez moi et Laurence Semichon (DG). Ensuite, les projets eux-mêmes auront des owners qui ne seront pas la RSE.

  • Q/A : Avez-vous utilisé l’IA et comment ?

Réponse Minh Tran Kim : Oui, bien sûr. Pour nous, ça a surtout été important d’avoir des expert.es métier différent.es. On a notamment eu recours à une experte IA. L’IA reste et doit rester un outil.

Vous souhaitez engager votre organisation dans un exercice de réflexion à long terme ?
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