Groupe Despi

Le monde des agriculteurs éleveurs est en danger et questionne notre vision de la Terre et des Hommes. Les boucheries Despi, 1er boucher de France via son implantation dans les magasins Grand Frais, ont ainsi conçu leur stratégie RSE pour qu'elle puisse répondre aux enjeux business et sociétaux du secteur. Via une double matérialité et la co-construction d'une stratégie RSE ambitieuse, les boucheries Despi entendent faire de l'impact un sujet coeur business.
Entreprise
Groupe Despi
Effectif
> 1000 salariés
Date de la mission
2024 - en cours
Secteur
Agriculture & Agroalimentaire
L'équipe projet
portrait-martin-auguste-bossut-haatch-web-1-scaled-e1759336980143.jpg
Martin-Auguste Bossut
portrait-minh-tran-kim-haatch-web-1-scaled-e1759337042149.jpg
Minh Tran Kim
portrait-antoine-tenailleau-haatch-web-1-1-scaled-e1759336613675.jpg
Antoine Tenailleau
Offres
Double matérialité Stratégie RSE Plans d'action RSE

La mission en bref

 

Le Groupe Despi, partenaire historique de l’enseigne Grand Frais, anime plus de 350 boucheries en France. Après un premier audit RSE pour dresser un état des lieux, nous avons accompagné le groupe dans l’exercice de conformité CSRD puis dans la définition d’une stratégie RSE ambitieuse.
Prochaine étape : transformer les intentions en actions concrètes, notamment sur les filières viandes, pour ancrer durablement leurs engagements.

 

 

La problématique

Comprendre d’où on part pour savoir où on va

Issu d’une boucherie familiale créée en 1933, le Groupe Despi est aujourd’hui un acteur incontournable du métier, reconnu pour la qualité de ses produits. En effet le Groupe cultive une excellence opérationnelle reconnue, proposant aux consommateurs des produits frais, préparés par des professionnels des métiers de la bouche (bouchers, charcutiers, traiteurs). S’il excelle dans l’opérationnel, le groupe n’avait jamais structuré de véritable stratégie RSE alignée sur ses enjeux business.

Confronté à des signaux majeurs – crise de la filière bovine et agricole, tension sur les recrutements, impératif de réduire le gaspillage, impératif croissant de réduire l’impact environnemental de la protéine animale – le besoin était clair :

 

  • Réaliser un état des lieux RSE complet, forces et faiblesses incluses.

 

  • Répondre aux obligations réglementaires (CSRD) : réaliser une analyse de double matérialité et une analyse des écarts pour préparer le reporting et le rapport de durabilité.

 

  • Définir une stratégie claire et fédératrice.

 

  • Lancer des projets concrets et emblématiques capables d’incarner cette vision auprès des parties prenantes.

La stratégie qui est ressortie de l’accompagnement intègre bien nos valeurs et ce qu’on a envie de faire. Il y a certaines choses pour lesquelles HAATCH nous a soufflé de petites idées lorsqu’il s’agissait de se projeter à long terme, en nous inspirant avec les projets d’autres sociétés, mais c’est aussi un moyen de se dire que c’est possible et que d’autres l’ont fait. Une bonne partie des idées vient de chez nous, mais j’ai trouvé le recul et l’expertise de HAATCH absolument nécessaires pour aboutir à quelque chose d’aussi solide et structuré. Je vois une vraie cohérence entre les piliers de notre stratégie, c’est très positif et enthousiasmant.

Cécile Fournier
Responsable RSE & Qualité du Groupe Despi

Notre accompagnement

L’accompagnement du Groupe Despi est l’exemple parfait du cheminement de la RSE dans les organisations. D’abord balbutiante, la démarche d’impact du groupe DESPI s’ancre peu à peu dans l’ensemble des métiers, grâce à un accompagnement progressif et centré sur le « faire ensemble ». Tout au long de nos accompagnement (Audit, CSRD, Reporting, Plan d’action) nous avons eu à cœur d’embarquer l’ensemble du collectif DESPI. Les achats, les RH, le DG, la qualité, la production, la logistique : nous avons mis toutes les fonctions du groupe autour de la table pour dialoguer, prendre conscience et se projeter. Notre accompagnement s’est articulé autour :

  • D’ateliers collectifs impliquant toutes les fonctions clés (achats, RH, qualité, production, logistique, direction générale).

 

  • D’un travail de benchmark pour comprendre le travail engagé par les entreprises du secteur sur les sujets ESG (quels enjeux prioritaires, quelles modalités d’action, quelles ambitions, quels résultats)

 

  • D’entretiens terrain avec les parties prenantes, notamment les éleveurs charolais, pour intégrer les réalités de filière. Pour HAATCH, il était incontournable d’aller sur le terrain, écouter les éleveurs, leurs problématiques, leurs besoins réels.

 

  • De l’élaboration d’une feuille de route RSE ambitieuse mais réaliste, misant sur la progression pas à pas et les petites victoires.

 

  • De la conception de projets permettant de passer de la feuille de route aux résultats concrets

 

Résultats

 

  • Un collectif mobilisé autour d’une feuille de route claire : toutes les fonctions clés ont participé à sa construction, ce qui garantit son appropriation et son efficacité.

 

  • Une prise de conscience structurée : grâce à la double matérialité, aux benchmarks et aux ateliers, le groupe a clarifié ses enjeux prioritaires et identifié les risques/opportunités stratégiques.

 

  • Un leadership affirmé : grâce à un Directeur Général engagé, la démarche a naturellement trouvé sa place et son importance dans l’organisation.

 

  • Des bases solides pour l’action : le groupe est désormais clair sur ses engagements et s’apprête à concevoir des projets emblématiques permettant de donner vie à la feuille de route.Quelques exemples de défis à relever dans les prochains mois :
    • Comment mettre au point un programme d’engagement permettant à la fois de sécuriser l’approvisionnement en bovins, de mieux rémunérer les éleveurs et d’améliorer leurs conditions de vie ?
    • Comment faire évoluer les pratiques des éleveurs partenaires (bovins et autres) en s’appuyant sur des organismes experts des sujets de transition environnementale, de biodiversité et de bien-être animal ?
    • Comment mieux informer les consommateurs des enseignes Grand Frais sur le travail mené dans les filières amont et créer un lien plus fort entre les deux extrémités de la chaîne ?
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !