HAATCH a accompagné le comité de direction de L’Occitane en Provence lors d’un séminaire de 2 jours. Au programme : 25 mégatendances prospectives, des ateliers de design fiction et la volonté d’écrire un plan d’action concret dès aujourd’hui pour anticiper les évolutions de demain. Le tout avec la conviction que les engagements RSE doivent être pleinement intégrés à la stratégie de la marque.

 

La problématique ?

Face aux évolutions sociales, sociétales et environnementales de plus en plus rapides et la prise de conscience de l’importance des enjeux RSE en interne mais aussi en externe (consommateurs, distributeurs, fournisseurs…), le comité de direction de L’Occitane en Provence souhaitait organiser un séminaire pour l’aider à se projeter sur sa stratégie à moyen-long terme.

L’approche méthodologique proposée par HAATCH ?

Organiser pour le comité de direction un séminaire au vert sur 2 jours, et alterner des sessions de sensibilisation, des exercices de projection et de réflexion, et des échanges / débats pour atterrir à un plan d’action pragmatique.

Au menu :

  • Le partage d’un rapport articulé autour de 25 mégatendances, inspirées du “Global Risk Report” du World Economic Forum ;
  • des exercices de projection construits sur des méthodes de design fiction ;
  • des sessions de débat pour identifier des actions à mener en fonction des tendances projetées ;
  • l’écriture une feuille de route à déployer à court terme pour anticiper les évolutions à venir.

Le résultat :

Un comité de direction boosté qui a pu réfléchir sur la nécessité d’inscrire la RSE au cœur de la stratégie de l’entreprise. Une vraie réflexion stratégique qui aligne, embarque et fédère le CODIR sur une vision partagée du futur et des axes prioritaires à intégrer à la feuille de route de la marque.

 

Entretien avec Raphaelle Archambeaud-Sicot, Sustainability Director du Groupe L’Occitane

Quel a été le point de départ qui vous a amenée à vouloir organiser un séminaire sur la thématique « L’Occitane dans 10 ans » avec le Comité de Direction ?

Raphaelle Archambeaud-Sicot : Il y a eu plusieurs points de départ : de mon côté, je commençais à me pencher sur la double matérialité, on avait aussi commencé une analyse de risques et opportunités du changement climatique et nous étions dans des phases de réflexions stratégiques pour la marque et certaines fonctions. J’ai approché HAATCH avec ces plusieurs besoins et ils nous ont designé un séminaire sur-mesure pour répondre à certains besoins et initier des réflexions pour d’autres.

Réfléchir avec une perspective à 10 ans, n’est-ce pas un peu illusoire alors que le niveau d’incertitude globale semble s’accentuer, que la capacité des entreprises à prévoir le contexte dans lequel elles vont opérer dans le futur diminue et que la pression interne pour travailler sur des problématiques court terme est grandissante ?

Raphaelle Archambeaud-Sicot : Au contraire ! Aujourd’hui, tout va de plus en plus vite et il est rare de pouvoir prendre le temps de se projeter à 10 ans – alors que 10 ans, c’est demain ! Effectivement, cela ne débouchera pas forcément sur un plan d’action court terme et très concret, mais cela permet vraiment d’identifier des grands risques et opportunités. Surtout, cela permet que chacun puisse intégrer ces réflexions dans ses départements. L’Occitane en Provence s’est développé dans un monde plutôt stable et a donc cherché en permanence la performance et l’optimisation – dans le monde demain, qui sera par définition instable, chercher la performance absolue et l’optimisation sera vain, il faudra plutôt développer l’adaptabilité et la résilience. C’est pour cela que des réflexions à 10 ans peuvent nourrir les besoins d’adaptabilité d’une entreprise.

En quoi les sujets RSE ont-ils une place dans cette perspective « à 10 ans » ?

Raphaelle Archambeaud-Sicot : Ils sont centraux car le Développement Durable c’est assurer les besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des prochaines à répondre aux leurs. C’est très large, donc finalement quand on parle des mégatendances géopolitiques ou technologiques, cela nous amène à réfléchir sur la manière dont on opère et questionne la pérennité de notre modèle d’affaires. Les risques géopolitiques pourraient par exemple bouleverser nos filières d’approvisionnement, il est donc clé de réfléchir à comment les sécuriser tout en réduisant la pression que l’entreprise exerce sur les écosystèmes.

Evidemment, le lien est encore plus direct quand on parle des évolutions de la société et de la nature.

Qu’avez-vous retiré de ce séminaire ?

Raphaelle Archambeaud-Sicot : Nous avons pu identifier les principaux risques et opportunités issus des 10 mégatendances que nous avions priorisées pour la marque L’Occitane en Provence. Toutefois, 4 sujets nous ont principalement occupés : l’intelligence artificielle, la santé, le climat et la biodiversité. Cela a permis à chaque membre du CODIR d’identifier des risques mais aussi des opportunités de contribuer au monde de demain de façon positive.

Quel a été l’apport de HAATCH pour vous aider dans votre réflexion ?

Raphaelle Archambeaud-Sicot : Nous avons été très contents de l’accompagnement – l’équipe de HAATCH était très à l’écoute, nous a apporté beaucoup de lecture, documentation et ce, de manière très ludique ! Nous recevions des newsletters chaque semaine avant le séminaire (chiffres clés, vidéos etc.) et nous ont proposé beaucoup de méthodes de travail différentes, comme le design fiction. Nous avions également trouvé un cadre unique dans la nature pour cet exercice, sans connexion, ce qui a grandement contribuer à couper du quotidien et du court terme. Nous sommes partis fin août, ce qui était parfait pour prendre du recul avant de se relancer dans l’opérationnel.

 

HAATCH vous accompagne !

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