Lors de l’édition 2024 de Produrable, HAATCH a organisé une conférence autour d’une question centrale : comment faire de la CSRD un outil stratégique pour l’entreprise, et un levier de création de valeur pour les fonds d’investissement ? Retour d’expérience croisé entre Eric Ledroux, CEO d’Interflora, Otto Kern, ESG Officer chez PAI Partners, et Sébastien Guillon, Directeur Conseil chez HAATCH.
💡Dans cet article, vous découvrirez comment :
- Une plateforme e-commerce comme Interflora Europe a construit une stratégie RSE ambitieuse, impulsée par son comité de direction et son actionnaire principal, PAI Partners,
- L’ensemble de la chaîne de valeur a été mobilisé : des producteurs de fleurs aux fleuristes partenaires,
- Un travail de co-construction avec HAATCH a permis de structurer une feuille de route 2030 claire, réaliste et activable,
- La RSE devient un levier stratégique pour les fonds d’investissement, au service de la création de valeur durable.
Et notre verbatim pépite d’Otto Kern, ESG Officer chez PAI : « Interflora est passée d’une RSE à mi-temps à une stratégie embarquée, pilotée, structurante. Ce changement est en grande partie lié à l’accompagnement de HAATCH. »
La RSE : une manière de dérisquer ses participations
Trop souvent réduite à ses dimensions techniques, la CSRD est perçue comme un fardeau réglementaire. Pourtant, pour les fonds d’investissement, elle représente une opportunité unique : celle d’aligner les enjeux de durabilité avec les trajectoires de création de valeur. Intégrer les considérations RSE dans la stratégie de sa participation, permet de “dérisquer” son investissement, en l’aidant à se projeter de manière holistique dans l’avenir.
C’est le pari réussi entre PAI Partners et Interflora, avec l’accompagnement de HAATCH. Comme le souligne Otto Kern : « La performance extra-financière est de plus en plus liée à la performance financière. La CSRD nous aide à objectiver les risques, les opportunités et à structurer les plans d’action. »
Interflora : une stratégie RSE conçue pour durer
Interflora est un modèle d’intermédiation très digitalisé, où 85 % des ventes se font en ligne. Le modèle n’inclut ni production ni propriété de la supply chain. Pourtant, comme l’affirme Eric Ledroux : « Ce n’est pas parce qu’on n’achète pas les fleurs que nous n’avons pas de responsabilité sur l’impact environnemental ou social de la chaîne. »
Cette prise de conscience a déclenché une démarche structurée, confiée à HAATCH. Elle a combiné :
- Un audit des pratiques RSE pour formaliser les processus et identifier les leviers d’amélioration (notamment pour progresser vers une meilleure note Ecovadis, aujourd’hui Gold),
- Une analyse de double matérialité impliquant les parties prenantes internes et externes,
- Une journée de séminaire avec l’ensemble du comité de direction pour co-construire la feuille de route RSE 2030,
- Un plan d’action opérationnel, adossé à des KPIs clés.
Otto Kern insiste : « Le travail mené avec HAATCH a permis à Interflora de structurer une stratégie claire, déployable dans l’ensemble des entités du groupe, dans une logique de convergence européenne. »
Trois piliers stratégiques co-définis avec le CODIR
La méthode HAATCH repose sur une conviction : seule l’implication du top management permet une transformation sincère. C’est pourquoi l’intégralité de la stratégie RSE a été co-construite avec le CODIR Interflora. Le séminaire de co-construction a permis de faire émerger une vision claire, structurée autour de trois piliers :
- Optimisation de l’offre : éco-conception des bouquets via un calculateur CO2 pour réduire les impacts carbone et pesticides.
- Équilibre avec les fleuristes : centrale d’achat mutualisée pour améliorer les marges et la traçabilité.
- Transformation systémique : mobilisation de la filière (transporteurs, grossistes, producteurs) via des actions de sensibilisation et de communication.
Ce résultat n’aurait pas été possible sans un lien de confiance fort, tissé entre HAATCH et la direction d’Interflora. Comme le souligne Eric Ledroux : « HAATCH ne rédige pas la stratégie à la place des entreprises. Ils nous forcent à faire des choix, à formaliser notre vision. C’est précieux. »
Une posture unique, adaptée aux attentes des fonds
Pour les fonds d’investissement, HAATCH propose une approche différenciante :
- Une expertise opérationnelle : les directeurs conseil sont tous des anciens DGs opérationnels, garantissant pragmatisme, sens du résultat et compréhension des enjeux stratégiques.
- Une posture d’alignement avec les enjeux d’investissement : les feuilles de route sont pensées pour soutenir la création de valeur sur la durée de l’ownership.
- Une acculturation systématique du top management : séminaires, ateliers, pilotage par les KPIs, gouvernance renforcée.
Otto Kern conclut : « Interflora est passée d’une RSE à mi-temps à une stratégie embarquée, pilotée, structurante. Ce changement est en grande partie lié à l’accompagnement de HAATCH. »
Conclusion : Accélérer l’impact de vos participations
La RSE (via la CSRD par exemple) n’est pas une obligation à subir. Elle peut devenir un catalyseur de transformation pour vos participations. Interflora en est l’illustration : en deux ans, la RSE est devenue un axe de pilotage stratégique, soutenu par un fonds, structuré par une équipe engagée, accompagnée par HAATCH.
Vous êtes un fonds d’investissement et souhaitez faire passer vos participations à l’échelle ? Parlons-en !